Animateurs : E. Andrieu (CIRIMAT Toulouse) et E. Hug (CRISMAT Caen)
L’activité de recherche du GT5 s’intéresse d’une part à la compréhension, la modélisation et la simulation de ces phénomènes de vieillissement dans le but de mettre en évidence leurs spécificités et d’aider au choix des conditions de fabrication et de dimensionnement des pièces. D’autre part, le GT se focalisera également sur les propriétés fonctionnelles des alliages élaborés par FA : propriétés électriques, magnétiques, obtention de comportements originaux, et stabilité temporelle de ces propriétés.
Pour ce qui concerne les mécanismes élémentaires, l’utilisation dans un premier temps de métaux ou alliages modèles est envisagée. En effet, dans ce cas, une évaluation de l’applicabilité et la robustesse des mécanismes héritées des nombreuses études conduites dans le passé constitue un prérequis vis à vis de l’assise des futures études. En particulier, les études dédiées aux effets d’échelle sur les transformations de phase (TTT, TRC) et également sur les processus de corrosion (en particulier la passivation électrochimique et la nature électrique – semi conductrice – et
chimique – non stoechiométrie – des oxydes protecteurs) ou d’oxydation (avec ou sans contrainte et/ou déformation appliquées) constitueront une base de recherche impliquant des collaborations entre différentes équipes tant en termes de mise à disposition d’outils et d’échanges de connaissances que de capitalisation de données labellisées « ALMA ».
Les propriétés électromagnétiques seront également abordées sous l’angle des mécanismes élémentaires (propriétés ferromagnétiques des alliages doux, élaborations d’aimants permanents, transport électriques dans les alliages de cuivre,…), mais aussi des conséquences applicatives dans le domaine de l’énergie (optimisation des propriétés ferromagnétiques des moteurs électriques, propriétés électriques des conducteurs base cuivre et architecturation,…). L’aspect couplages multiphysiques sera au coeur de la démarche, en particulier l’impact des couplages magnétomécaniques ou électromécaniques.
Dans un deuxième temps, pour ce qui concerne les alliages plus complexes disponibles actuellement, des analyses croisées ou des essais un peu particuliers réalisables par certaines équipes pourront être conduits. Cette démarche permettra de mettre à l’épreuve les connaissances acquises sur ces mêmes matériaux élaborés par des voies conventionnelles afin de mieux préciser les spécificités des matériaux issus de la fabrication additive.
Bien entendu, cette base de données acquise par les différentes équipes sera mise à profit afin de valider ou développer des modèles numériques à différentes échelles. (DFT, DM, KMC, ou encore EF avec Champs de Phases).